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- 2022
CYCLE DE CONFERENCES - PRINTEMPS 2022
Représenter la sociabilité urbaine de Hogarth à Boilly
Jeu de dames au Café Lamblin par L.-L. Boilly, av. 1808en parallèle de l'exposition
"Boilly. Chroniques parisiennes (1761-1845)"
au Musée Cognacq-Jay
(8 Rue Elzevir, 75003 Paris)
du 16 février au 26 juin 2022.
Les séances ont lieu de 17h à 19h.
En présentiel dans la salle des conférences du musée, inscription gratuite et obligatoire.
+ En distanciel via Zoom, inscription obligatoire,
Contact : alain.kerherve@univ-brest.fr
Lien vers le site du musée, rubrique A ne pas manquer- Séance 1 : VENDREDI 25 MARS
Mark PHILP (Warwick University) & Pascal DUPUY (Université de Rouen):
"Comprendre la caricature britannique : contexte et esthétique. Autour de l'invasion française en Angleterre (1789-1815)"
Discutante : Kimberley Page-Jones (UBO Brest)
Contrasted drummers (1793 ), British Political cartoonAbstract:
The authors are interested in exploring representations associated with the threatened invasions of 1797-8 and 1803-5 and with the characterisations of French and British military and machines. This is a period of intense hostilities and deep anxiety about the prospect of British defeat - and we are interested in exploring how this medium of representation works with both comic and serious representations to contemporary events.Pascal Dupuy est maître de conférences à l'université de Rouen Normandie. Ses recherches portent principalement sur la caricature française et européenne aux 18 et 19e siècles et sur l'écho de la Révolution française dans les îles britanniques. Ses dernières publications : La caricature sous le signe des Révolutions. Mutations et permanence (18-19e siècles) (Rouen: PURH, mars 2022), en collaboration avec Rolf Reichardt ; La France en 1789. Entrer en révolution (Paris: HD Histoire, 2021) ; Le temps des cannibales. La Révolution française vue des îles britanniques (Paris: Vendémiaire, 2019), en collaboration avec Harry Dickinson.
Mark Philp is professor of history and politics at the University of Warwick, and an Emeritus Fellow of Oriel College. He is Chair of the Advisory Board to the Committee of Standards in Public Life and has worked extensively in the fields of social, cultural and political history 1750-1850, political theory and the history of political thought, and in political ethics and political corruption. Recent publications include Radical Conduct: Politics, Sociability and Equality in London 1789-1815 (Cambridge University Press, 2020); Reforming Political Ideas in Britain: Politics and Language in the shadow of the French Revolution (Cambridge, 2013); and with Joanna Innes eds., Re-imagining Democracy in the Age of Revolutions: America, France, Britain, Ireland 1750-1850 (Oxford, 2013) and Re-imagining Democracy in the Mediterranean (Oxford, 2018). He has published editions of Paine, Godwin, and Mill for Oxford World Classics.Téléchargez l'affiche de cette conférence
- Séance 2 : VENDREDI 22 AVRIL
Martial GUEDRON (Université de Strasbourg) & Laurent BARIDON (Université Lumière Lyon 2):
"Satire des sociabilités chez L.-L. Boilly et J.J. Grandville : sources anglaises et caractérisations physionomiques"
Discutante: Sixtine de Saint-Léger (Musée Cognacq-Jay)
Télécharger le support visuel ici.
Pannetier d’après J.J. Grandville, « Trois croutons », Carte vivante du restaurateur (pl. 2), lithographie Delaporte, Paris, Aubert, ca. 1830Résumé :
Louis-Léopold Boilly (1761-1845) et J.J. Grandville (1803-1847), qui appartiennent à deux générations différentes, ont en commun d’avoir souvent figuré des vues d’atelier, de rues, de tavernes ou de théâtres. Elles évoquent les sociabilités propres aux différents milieux représentés en utilisant une caractérisation des personnages au moyen de leur costume, de leur attitude ou de leur physionomie. Ces scènes, qui ne s’inscrivent pas dans les genres artistiques nobles de leur époque, proposent une forme d’art social avant la lettre, en ce qu’elles reflètent la vie sociale citadine et visent un public moins élitaire que celui de la « grande peinture ». Cependant, leur caractère réaliste ne doit pas faire oublier que ces deux artistes puisent dans les corpus de la peinture et de la gravure septentrionale ainsi que dans l’estampe satirique anglaise dont Hogarth, Rowlandson, Gillray ou les Cruikshank étaient des représentants connus dans la France du tournant des XVIIIe et XIXe siècles.Laurent Baridon est professeur à l’Université Lumière Lyon 2 et chercheur au LARHRA (UMR 5190). Historien de l’art et de l’architecture, il étudie depuis plusieurs années l’histoire de la satire visuelle. Il a notamment publié L’imaginaire scientifique de Viollet-le-Duc (L’Harmattan, 1996), L’art et l’histoire de la caricature (Citadelles & Mazenod, 2021), Un atlas imaginaire : cartes allégoriques et satiriques (Citadelles & Mazenod, 2011) et De Topor à Grandville, le fantastique des dessinauteurs (INHA, 2022). Il a co-organisé plusieurs expositions avec Martial Guédron, dont celle consacrée à "Jean-Jacques Lequeu, Bâtisseur de fantasmes" (musée du Petit Palais, Paris, cat. expo. BnF/Norma, 2018).
Martial Guédron est professeur d’histoire de l’art à l’Université de Strasbourg, membre du programme de recherche « Didactique tangible » de la HEAR et directeur de la collection « Cultures visuelles » aux PUS. Il étudie les liens entre sciences et arts à travers les représentations du corps humain, tant du côté de l’idéalisation que de celui du trouble, du grotesque et du monstrueux. Auteur d’articles et de plusieurs ouvrages traitant de ces questions, il a été commissaire scientifique des expositions "Homme-Animal. Histoires d’un face à face" avec Laurent Baridon (musées de Strasbourg, 2004), "Beautés Monstres. Curiosités, prodiges et phénomènes" avec Sophie Harent (Nancy, MBA, 2009), "Rire à pleines dents. Six siècles de satire graphique" avec Thérèse Willer (Musée Tomi Ungerer, Centre international de l’Illustration, 2021).
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- Séance 3 : VENDREDI 20 MAI
Claire Betelu (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) : "Réunion d’artistes dans l’atelier d’Isabey. Promotion d’une nouvelle communauté d’artistes ?"
Discutante : Florence Magnot-Ogilvy (Université Rennes 2)
Télécharger le support visuel ici.
Réunion d'artistes dans l'atelier d'Isabey : salon de 1798
Résumé :
En 1798, Louis-Léopold Boilly expose au Salon Réunion d’Artistes dans l’atelier d’Isabey. Le peintre, connu pour ses talents de portraitiste, soumet au jury rétabli cette année-là, une composition ambitieuse : trente et une figures masculines sur un fond élégant étrusque dans un format réduit caractéristique des scènes de genre. Séduit, le public loue le réalisme des portraits et se plait à reconnaître les figures connues de la scène artistique parisienne contemporaine, autant des beaux-arts que des arts de la scène.
Représentation des liens d’amitié ? de connexions artistiques ou politiques ? Boilly joue des codes de la peinture et du théâtre afin de promouvoir une communauté qui se reconstruit sous le Directoire.
Dans le cadre de cette conférence, nous reviendrons sur l’étude du processus de création du tableau qui éclaire le projet iconographique de Boilly. Dans un deuxième temps, nous tâcherons d’expliciter les liens qui existent entre ses différents acteurs de la scène artistique et de comprendre la place de Boilly au cœur de ce réseau.
Claire Betelu est Maître de conférences, Paris 1 Panthéon Sorbonne et Conservatrice-restauratrice de peinture. Elle est membre de l’équipe d’accueil Histoire Culturelle et Sociale de l’Art (HiCSA) et directrice de la mention CRBC à Paris 1. Conciliant ses activités de recherche et de restauration de peinture, Claire Betelu étudie les processus de création et de dégradation des œuvres peintes pour les périodes moderne et contemporaine. Elle est à l’initiative du projet PictOu qui se propose de documenter la technique picturale de Jean-Baptiste Oudry.Téléchargez l'affiche de cette conférence.
- Séance 4 : MERCREDI 22 JUIN
« De la rue au Salon, émergence de sociabilités nouvelles dans le Paris de Boilly »
L-L. Boilly, Scène du carnaval, 1832 (The Ramsbury Manor Foundation)
Pour écouter la conférence en podcast, cliquer ici.
- Francesca Whitlum-Cooper (National Gallery, London) : « Boilly, les boulevards, et la sociabilité des rues »
Résumé :
Tout au long de sa carrière, Louis-Léopold Boilly a été le témoin de la vie parisienne. De sa première parade des Parisiens (des jeunes et des vieux, des élégants et des pouilleux, des sans-culottes et des soldats) dans La Marche incroyable (vers 1797), à son dernier grand tableau du boulevard, Le Scène de carnaval (1832), Boilly dépeint les scènes de rue. Surtout, il s’intéresse au spectacle de la foule.
Observation piquante de la vie humaine ? Regard humoristique sur ses contemporains ? Ou thématique parfaite pour montrer la précision détaillée de son pinceau ? Cette conférence évoquera la fascination de Boilly pour les divertissements et les gens du boulevard, nouveau lieu de sociabilité à Paris dans les premières décennies du XIXe siècle.- Etienne Bréton (Saint Honoré Art Consulting) : « 1800, Boilly face à un nouveau marché de l’art contemporain »
Résumé :
Lors du Salon de 1800, Louis-Léopold Boilly, confronté à une société qui a changé, repense sa stratégie quant à ses choix de sujets et sa façon de gagner des parts de marché. Innovations originales par rapport à ses collègues artistes, il propose au Salon, un nouveau modèle de portrait et, hors de tous les genres connus et acceptés : un Trompe l’œil. Deux années plus tard, il réalise ce qui est probablement le premier essai de lithographie en France.
Résultat de ces audaces, il prend une place quelque peu parallèle dans le monde de la création artistique de son temps avec un succès sans conteste.
Dr Francesca Whitlum-Cooper est Associate Curator of Paintings 1600–1800 à la National Gallery de Londres, où elle a assuré le commissariat des expositions “Poussin and the Dance” (2021), “Boilly: Scenes of Parisian Life” (2019) et “Cagnacci’s Repentant Magdalene: A Baroque Masterpiece from the Norton Simon Museum” (2017). Elle a reçu son doctorat du Courtauld Institute of Art (2015), écrivant une thèse au sujet du pastel au dix-huitième siècle.
Etienne Bréton est expert en tableaux anciens et du XIXème siècle et le président de la société d’expertise et de conseil : Saint Honoré Art Consulting basée à Paris. Il est aussi, avec Pascal Zuber, le spécialiste de l’œuvre de Louis-Léopold Boilly et récent auteur du catalogue raisonné de l’artiste (2019). Commissaire scientifique de l’exposition Boilly, chroniques parisiennes au musée Cognacq-Jay en 2022
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+ 2 SEANCES à l'automne, à confirmer
SEMINAR
Sociability and the Discourses of Nature
in Eighteenth-Century Literature and CultureThe National Archives, Kew, London (UK)
8 April 2022Seminar convened by Tymon Adamczewski, Jakub Lipski, and Karl Wood
Programme:
- M-C. Newbould, University of Cambridge: 'Solitary Confinement and Sociability in Sterne'
- Anna Paluchowska-Messing, Jagiellonian University, Cracow: 'Between Shakespeare’s Hermione and Behn’s Angellica: Nature, art, artifice and monstrosity of feminine self-display in the works of Frances Burney and Hannah Cowley'
- Przemysław Uściński, University of Warsaw : 'Escaping the Crowds: The Harmonious Environments of Sociability in Eighteenth Century Writing'
- Tymon Adamczewski, Kazimierz Wielki University : 'The Architecture of Imagination: Experiencing the (im)Materiality of Eighteenth-Century Gardens'
- Karl Wood, Kazimierz Wielki University: 'Satire and the diffusion of spa sociability in the long eighteenth century: a case study of two less-known works.'
- Alain Kerhervé, University of Brest: 'William Gilpin’s picturesque and equine sociability'
- Kimberley Page-Jones, University of Brest: 'Individuation and sympathy in Coleridge’s Theory of Life'
- Jakub Lipski, Kazimierz Wielki University: 'Epidemic sociability in Defoe’s A Journal of the Plague Year'
INTERNATIONAL WORKSHOP
Dance, Song, Music and Sociability 1750 -1832
Notre Dame Centre (Central London, UK)
March 5-6, 2022
Organized by Mark Philp (University of Warwick) and Ian Newman (University of Notre Dame) and supported by the DIGITENS EU Project and the Universities of Warwick, UEA and Notre DameSociability is one of the single most significant ideas to emerge out of the eighteenth-century Enlightenment. The societies, clubs and institutions that underpinned intellectual exchange, made possible the scientific developments of the period, the development of "public opinion" through political meetings; and they helped form the entertainment industry through the commercialization of pleasure. Less widely understood, however, are the specific dynamics of sociability -- the ways that both institutions and private gatherings combined serious discussion with entertainment in the form of musical entertainment and dance. This conference will challenge the dominant understandings of Enlightenment sociability by placing music and dance at its core. Rather than thinking of music and dance as a peripheral ornament to the serious business of the Enlightenment, it will understand them as important engines in the development and dissemination of the ideas and practices that mobilised people’s bodies and emotions and shaped their social, emotional and intellectual worlds.
Contact details: mark.philp@warwick.ac.ukDownload the full programme in pdf
- 2021
CONFERENCE DIGIT.EN.S - BnF
Jeudi 9 décembre 2021 (16h30-18h) - Bibliothèque nationale de France (Paris)
Dans le cadre du projet H2020 DIGITENS et
de la construction de l'encyclopédie numérique DIGIT.EN.SGlenn ROE (Professeur de littérature française et humanités numériques, Sorbonne Université) donnera une conférence sur le thème:
Voltaire's Correspondence: Tracing Networks of Sociability
in the eighteenth-century Digital Archive
Pour revoir la conférence enregistrée, cliquer iciCYCLE DE CONFERENCES - AUTOMNE 2021
Sociabilité et libertinage au siècle des Lumières
Le cycle de conférences du GIS se poursuit cet automne ...
dans la continuité de l'exposition L'Empire des sens, de Boucher à Greuze au Musée Cognacq-Jay (19 mai - 18 juillet 2021)
Séances 3 et 4 :
- Mardi 9 novembre (17h-19h) :
Nina Kushner (Clark University), "Unfaithful Wives, Angry Husbands, and their “Immediate Communities”: The Meaning of Adultery in Eighteenth-Century France." conférence en anglais
Pour écouter la conférence en podcast, cliquer ici
Abstract:
Adultery was endemic in eighteenth-century France, across region and social class. Yet, the meaning of adultery— whether it triggered a crisis of conscience for the cheating spouse, the dissolution of a marriage, or mattered little to not at all for either husband or wife — varied wildly. This talk will examine one factor which shaped the meaning of adultery, namely the inscription of the couple in an “immediate community.”Nina Kushner specializes in early modern and eighteenth-century European social and cultural history, with an emphasis on France, women and gender, and sexuality. Her teaching repertoire includes courses on the history of early modern Europe, the national histories of France and England, the histories of women and gender, and the history of sexuality.
Her book Erotic Exchanges: The World of Elite Prostitution in Eighteenth-Century Paris (Cornell University Press, 2014) used police and judicial records alongside contemporary commentaries to reconstruct the demimonde of eighteenth-century Paris. Professor Kushner also co-edited a volume of essays titled Women and Work in Eighteenth-Century France (Louisiana State University Press, 2015). Her current project, "The Rules of Adultery: Sexual Culture and Identity in Old Regime France," is a study of marriage, cheating, and the construction of social identity in Old Regime France. She is also co-editing a volume on the history of sexuality in France.La conférence se fera en distanciel via Zoom
Participation libre sur inscription obligatoire
Contact: alain.kerherve@univ-brest.fr------
- Vendredi 26 novembre (17h-19h) :
Frédéric Ogée (Université de Paris): "Plaisirs des sens, plaisirs de l’imagination dans l’art et la littérature anglaise du 18ème siècle"
Pour écouter la conférence en podcast, cliquer ici
Résumé:
Dans le sillage de sa « Glorieuse Révolution » de 1688, l’Angleterre inaugura le siècle des Lumières en découvrant le plaisir d’un certain nombre de libertés : « régler le pouvoir des rois en leur résistant » (Voltaire), publier sans entrave, ré-évaluer l’héritage des Anciens, regarder la Nature à travers le prisme de Newton plutôt que celui des prêtres, entreprendre à crédit, célébrer la sensibilité et l'imagination. Les Anglais ont ainsi cherché de nouveaux équilibres entre la liberté de l’individu—son goût, sa subjectivité, sa perception du monde, son « progrès » —et les nécessités de la sphère collective, qu’elle soit publique ou privée. Ecrivains et artistes se sont vite employés à représenter cette nouvelle sociabilité, pour la modéliser et la polir autant que pour la promouvoir, au travers de remarquables expériences littéraires et picturales où les personnages se meuvent et s’émeuvent sous l’œil complice du spectateur-lecteur. Influencés par la philosophie empiriste ils font l'expérience du plaisir des sens pour accéder à la connaissance, d’eux-mêmes et du monde. La présente conférence permettra d’évoquer cette remarquable période de créativité qui, de Daniel Defoe et William Hogarth à Jane Austen et Thomas Lawrence, contribua au triomphe de la Grande-Bretagne sur la scène du monde.Discutante: Sophie Mesplède (Université Rennes 2)
Frédéric Ogée est professeur de littérature et d'histoire de l'art britanniques à l'Université de Paris. Ses principaux domaines de recherche sont l'esthétique, la littérature et l'art au cours du long 18ème siècle (1660-1815), sur lesquels il a souvent donné des conférences dans des universités européennes, nord-américaines et asiatiques. Commissaire de l’exposition sur le peintre anglais William Hogarth au Musée du Louvre en 2006, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment Diderot and European Culture, un recueil d'essais (Oxford: 2006, réédité 2009), J.M.W. Turner : Les paysages absolus (Hazan, 2010) et Jardins et Civilisations (Valenciennes, 2019), suite à une conférence organisée à l'Institut Européen des Jardins et Paysages de Caen. Il écrit actuellement une série de quatre monographies sur quelques grands artistes anglais (Thomas Lawrence, J.M.W. Turner, Thomas Gainsborough et William Hogarth) pour les éditions Cohen & Cohen (Paris), à paraître entre 2022 et 2025. De 2014 à 2017, il a été membre du conseil scientifique du musée Tate Britain à Londres et, depuis 2014, est membre du Conseil Scientifique de la Ville de Paris.
Conférence en présentiel dans la limite des places disponibles, entrée libre avec pass sanitaire
Musée Cognacq-Jay
Salle des conférences
8 rue Elzévir
75003 PARISET en distanciel via Zoom
Participation libre sur inscription obligatoire
Contact: alain.kerherve@univ-brest.fr
La conférence sera précédée à 16h30 d’une visite flash des collections en lien avec la thématique du jour.
Gratuit sur inscription obligatoire par email à : reservation.cognacqjay@paris.frJUIN 2021
Sociabilité et libertinage au siècle des Lumières
en paralèlle de l'exposition "L'Empire des sens, de Boucher à Greuze" au Musée Cognacq-Jay (8 Rue Elzevir, 75003 Paris), du 19 mai au 18 juillet 2021.
Via Zoom en webconférence. Participation libre sur inscription obligatoire.
Pour recevoir le lien de connexion, contactez : alain.kerherve@univ-brest.frSéances 1 et 2 : Sociabilité et libertinage dans la littérature
- JEUDI 3 JUIN (17h-19h):
Jean-Christophe Abramovici (Professeur de littérature française, Sorbonne Université) :
« Le libertinage peut-il faire société ? Diderot au Salon »Face aux toiles érotiques des Salons de peinture, Diderot multiplie les réactions contrastées, sinon contradictoires : ici, il blâme l’indécence de Boucher, déclare « être bien aise de voir des tétons et des fesses » mais ne pas vouloir qu’on lui en « montre » ; là, il devient égrillard face aux jeunes filles pourtant chastes et prudes d’un Greuze. Tout ne serait-il pas affaire de « public », de « destinataire » ? Les nudités en peinture posent la question de leur partage. Visent-elles à fédérer, ou s’adressent-elles aux regards curieux d’un seul ? Le libertinage peut-il faire société ?
Pour écouter la conférence en podcast, cliquer ICI
- JEUDI 17 JUIN (17h-19h):
Michel Delon (Professeur Emérite de littérature française du XVIIIe siècle, Sorbonne Université): Jardins libertins au XVIIIe siècle.
Le libertinage du XVIIIe siècle est associé au luxe des salons et aux raffinements des boudoirs, mais il s’attarde volontiers dans les parcs et jardins qui dessinent une carte du Tendre un peu cynique où les courbes des allées épousent les mouvements du désir. Le bosquet, la grotte et le labyrinthe y sont privilégiés et trouvent une nouvelle actualité lorsque le parc à l’anglaise remplace le jardin à la française, lorsque Fragonard réinterprète les fêtes galantes de Watteau. Le souvenir de ces jardins se perpétue au moins jusqu’au roman de René Boylesve, La Leçon d’amour dans un parc (1902).
Pour écouter la conférence en podcast, cliquer ICI
TABLE-RONDE - Lundi 10 mai 2021
Thermalisme et sociabilités féminines
Séance co-organisée avec le GIS Sociabilités, dans le cadre du séminaire "Thermalisme et Politique (XVIIe-XIXe siècle)", animé par Samuel Cuisinier-Delorme (MCF en anglais, Université Clermont Auvergne, IHRIM UMR 5317), Sophie Vasset (MCF en anglais, Université de Paris, LARCA UMR 8225) et François Zanetti (MCF en histoire, Université de Paris, EA ICT).
Lundi 10 mai (16h30-18h30)
Invitées : Annick COSSIC (HCTI, Université de Bretagne Occidentale), Elaine CHALUS (University of Liverpool) et Rachael JOHNSON (Kingston University).Pour recevoir le lien Zoom, inscrivez vous obligatoirement via ce formulaire d'inscription.
Pour plus d'informations sur le programme du séminaire : cliquez ici.
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Voici les résumés:
- « Spa Sociability and the Reformation of the Nation: the Case of Hannah More in Georgian Bath (1792-1802) »
Annick Cossic (Université de Bretagne Occidentale)
Hannah More, a British woman of letters, who belonged to the second generation of Bluestockings, lived for about ten years in Bath where she shared a house with her sisters at 76, Great Pulteney Street, which thus became her winter residence. This paper will examine the tension that she experienced between spa sociability and its round of pleasures, on the one hand, and the moral, religious and political crusades that she embarked upon, on the other hand. Through the various letters that she wrote from Bath or its vicinity, it will assess the role of spa sociability in both encouraging political conservatism at the time of the French Revolution and favouring the emergence of an original model of social interaction, a philanthropic one. In spite of the founding utopia of social harmony at the heart of the Palladian redesigning of the ‘Queen of watering places,’ Bath was not exempt from conflicts and controversies. Hannah More’s reinvention of spa sociability along philanthropic lines – an undertaking encouraged by her illustrious friend, William Wilberforce – occurred in a context that exacerbated them.
- « Our Friends at Bath: Sociability and Politics at the Spa »
Elaine Chalus (University of Liverpool)
At the beginning of April in 1767, a week before Parliament rose for the Easter recess, Lady Rockingham, who was in Bath for her health, received a political request from her husband in London. How many — he wanted to know — of ‘our Friends’ were in Bath? Could she find out through her socialising and let him know? And could she please impress upon those ‘Friends’ the importance of being in Parliament for the debate on the 14th? Rockingham and his supporters, then in Opposition, were hoping to defeat the government on the penultimate day of term and put a stop to the parliamentary inquiry into the affairs of the East India Company. As Rockingham explained to his wife: ‘Administration have always much advantage when the House is thin. Administration can easier keep their Followers in Town than we can keep the many Individuals who, if present would Vote with us.’ In 1767 the joint benefits of increased turnpiking and the introduction of the new Bath Flying Coach had shortened the trip to London to less than twenty-four hours, so politicians could readily enjoy the comforts of the spa and still return to Parliament quickly when required.
Lady Rockingham was an experienced political operator by the 1760s and this was by no means the first time that she had acted as ‘whip’ for her husband. Nor would it be the first, or the last, time that she turned her presence at the spa to political ends. Bath was popular with eighteenth-century politicians and its conveniently social ethos could be used to gather information, woo supporters, and build networks and alliances. This paper considers several of Lady Rockingham’s socio-political interventions between c.1760 and 1780 and suggests that the spa town was particularly well suited to the exercise of political sociability .
- « Bell Causey at Tunbridge Wells: Master of Ceremonies, Matchmaker, or Pimp? »
Rachael Johnson (Kingston University)
In The Tunbridge Wells Guide of 1784, Bell Causey is described as ‘a fine but very large woman’ who ‘directed the company’ at this increasingly fashionable Kentish spa ‘in all their pleasures and amusements’. Acting as a de facto Master of Ceremonies, Causey managed the entertainments at Tunbridge Wells between 1725 and 1735, being secure enough in her position to hold off the famous Master of Ceremonies of Bath, Richard ‘Beau’ Nash, who coveted the position for himself. Whilst seemingly formidable – she apparently ‘hustle[d]’ the company ‘as they do chickens, to any place and for any purpose she wanted them for’ – guidebook writers defamed Causey, suggesting that she was the leader of a gang of prostitutes. In this paper, I will consider the portrayal of Causey in The Tunbridge Wells Guide of 1784, asking why its writers felt the need to offer such a slanderous account. Who was the real Bell Causey? What was her role at this fashionable spa? Why is she mentioned in only one of Tunbridge Wells’s Georgian history books? Was there an attempt to erase the spa’s first de facto Master of Ceremonies from history?
TABLE-RONDE "Sociabilité et épidémies" - Jeudi 15 avril 2021
Sociabilité et épidémies : comment maintenir le lien social
lors des épisodes épidémiques durant le Long dix-huitième siècle ?
Table-ronde organisée par le GIS Sociabilités
dans le cadre du projet européen DIGITENS
Laboratoire PLEIADE - Université Sorbonne Paris Nord
Laboratoire LARCA - Université de Paris
Jeudi 15 avril 2021, 16h-18h
Invités : Emmanuelle Peraldo (Université Cote d’Azur) ; Stanis Perez (MSH Paris-Nord/Pleiade) ; Elise Ricadat (Université de Paris) ; Laurent Turcot (Université du Québec à Trois-Rivières)Ecouter le podcast de la conférence en cliquant sur le lien ci-dessous :
Podcast Table-ronde Sociabilités et épidémies 15 avril 2021
Les épidémies sont généralement sources de bouleversements sociaux. Les restrictions visant à limiter la propagation de la maladie obligent à une réorganisation des modes de vie du quotidien et transforment les relations et les interactions entre les individus, remettant en question la sociabilité. Cette table-ronde rassemble des spécialistes d’histoire sociale, d’histoire de la santé, de psychologie et psychanalyse, de littérature, s’intéressant aux mondes anglophones et francophones de l’époque moderne à aujourd’hui. Elle a pour objet de réfléchir à la manière dont les populations ont continué à maintenir les liens sociaux malgré les contraintes liées aux épidémies durant le Long dix-huitième siècle.
Elle interrogera l’impact des épidémies sur les « modes » comportementales et vestimentaires, selon les classes sociales, les âges et les zones d’habitation. Elle regardera la place donnée par les autorités aux rassemblements, divertissements et rencontres sociales, dans le cadre de leur gestion des épidémies. Elle tentera ensuite d’évaluer les degrés de résistances sociales face à ces changements. Une partie du débat abordera enfin les représentations et perceptions du lien social à travers les « témoignages » picturaux et écrits contemporains des épidémies.La table-ronde aura lieu en ligne.
Pour obtenir le lien vers la plateforme de visio-conférence, INSCRIVEZ-VOUS ICIContacts : sabrina.juillet-garzon@sorbonne-paris-nord.fr ; sophie.vasset@u-paris.fr
- 2020
CYCLE DE CONFÉRENCES
Cultural Transfers in European, Colonial and Global Contexts (1650-1850):
the Circulation of Models of SociabilityA perspective view of Fort William in the Kingdom of Bengal, belonging to the East India Company. Jan Van Ryne (1754).
VENDREDI 11 DÉCEMBRE 2020 : "Sociability & Celebrity": Antoine Lilti & Brian Cowan
La dernière séance de ce cycle (déjà reportée en raison de la crise sanitaire) aura lieu le vendredi 11 décembre de 18h à 19h30.
La séance se déroulera en distanciel, via ZOOM.
-Antoine LILTI (EHESS) : « De la sociabilité à la célébrité : l’espace public des Lumières »
Les travaux sur l’espace public au XVIIIe siècle ont beaucoup insisté sur les pratiques de sociabilité : salons, académies, réseaux de correspondance. L’espace public était ainsi perçu comme la continuation de la République des lettres. Nous pouvons désormais en avoir une vision différente. La grande transformation du XVIIIe siècle est liée à la "révolution médiatique" marquée par le développement rapide de la culture de l’imprimé, la multiplication des journaux et la circulation des images. Ces mutations ont des racines qui remontent au XVIe siècle mais prennent une forme nouvelle au cours du XVIIIe siècle. La culture de la célébrité en est un des traits les plus notables. Nous aborderons quelques uns de ses aspects et la façon dont elle a modifié les pratiques de sociabilité traditionnelle.
-Brian COWAN (McGill University): “Histories of Fame and Celebrity in Early Modern Perspective” Conférence en anglais
The history of fame and the history of celebrity are related, but distinct, fields of inquiry. The history of celebrity as a particularly modern form of fame has become the focus of many new studies that seek to locate its emergence at various points in the later eighteenth and nineteenth centuries. I argue that celebrity formation is best understood as an aspect of a longer-term history of fame and publicity that developed slowly over the course of the early modern era. The emergence of print culture and the commercial theatre, and of publics for them, in the sixteenth and seventeenth centuries provided the basis for the making of modern celebrity in the eighteenth and nineteenth centuries. Celebrity is therefore better understood not as a radical rupture in the longue durée history of fame, but as a product of long-term transformations in the history of public and private identities.
Discutante : Prof. Annick Cossic (UBO)
INSCRIPTION PRÉALABLE OBLIGATOIRE :
un lien ZOOM pour participer à la webconférence sera communiqué sur demande.
Contacts : valerie.capdeville@univ-paris13.fr ; annick.cossic@univ-brest.frEcouter le podcast de la conférence en cliquant sur le lien ci-dessous :
Podcast Lilti-Cowan du 11 décembre 2020
Antoine Lilti est directeur d’études à l’EHESS. Il a publié Le Monde des salons, sociabilité et mondanité à Paris au XVIIIe siècle, Fayard, 2005 ; Figures publiques. L’invention de la célébrité (1750-1850), Fayard, 2014, et L’Héritage des Lumières. Ambivalences de la modernité, EHESS/Gallimard/Seuil, 2019.
Brian Cowan est professeur associé d’histoire à l’université de McGill, Canada. Spécialiste de la première modernité britannique et européenne, il est l’auteur de The Social Life of Coffee: The Emergence of the British Coffeehouse, Yale University Press, 2005 ; il a dirigé la publication de The State Trial of Doctor Henry Sacheverell, Wiley-Blackwell, 2012 ; il a participé à l’écriture multigraphe de l’ouvrage collectif Interacting with Print: Elements of Reading in the Era of Print Saturation, University of Chicago Press, 2018. Il prépare actuellement la publication de l’un des volumes de The Cultural History of Fame (Bloomsbury Academic), consacré à l’époque des Lumières.
JOURNÉE D’ÉTUDES INTERNATIONALE
JEUDI 10 DÉCEMBRE 2020
Amitiés épistolaires dans l'Europe du XVIIIe siècle /
Epistolary Friendships in Eighteenth-Century Europe
Web conference Paris / Brest
Contact: alain.kerherve@univ-brest.frThinking about letter-writing, epistolary friendships and models of sociability in eighteenth-century Europe
We will think about how epistolary networks in the eighteenth-century shaped an idea of friendship or intimacy and how personal and intimate letters reflected (new) models of enlightenment sociability. We will also discuss what political, social, religious or economic challenges affected letter-writing in the long eighteenth-century, disrupting channels of distribution, friendships or family circles.
For more information, contact the organizers: alain.kerherve@univ-brest.fr, isabelle.le-pape@bnf.fr and mascha.hansen@uni-greifswald.de
PROGRAMME:
9h00 Accueil
9h30 Session 1 : Amitié et politique
-Sabrina Juillet (USPN, ex-Université Paris 13)
"TNA SP54 letters collection: a friendly scheme to create unity between the Scottish clans in the Highlands and the rest of Great Britain?"-Véronique Léonard-Roques (UBO)
"Fiction de la correspondance amicale dans Letters Written in France in the Summer 1790 to a Friend in England de Helen Maria Williams"Pause
11h00 Session 2: Amitié, famille et littérature
-Mascha Hansen (Greifswald)
"Family and friendship from the point of view of Lady Hester Pitt, countess of Chatham"-Catherine Thomas-Ripault (UBO)
Partage, influences et tractations : l’amitié littéraire dans la correspondance entre Gustave "Flaubert et Ernest Feydeau"-Adnana Sava
"Friends and foes: the impact of epistolary and literary exchanges on the evolution of the eighteenth-century English novel."Repas
14h00 Session 3 : Horace Walpole
-Marianne-Charrier-Vozel (Rennes 1)
"L’amitié épistolaire entre Mme du Deffand et H. Walpole ou comment 'se rendre à l’anglomanie' "-Isabelle Le Pape (BnF)
"La diffusion du jardin anglais dans la correspondance d'Horace Walpole"Pause
15h30 Table ronde : Amitiés épistolaires et archives
Mascha Hansen (Greifswald), Clotilde Prunier (Université Paris Nanterre), Alain Kerhervé (UBO), Kimberley Page-Jones (UBO)17h00 Rencontre Gallica : Luc Menapace sur les collections BnF relatives aux jardins anglais.
- 2019
COLLOQUE INTERNATIONAL du GIS Sociabilités
23-24 MAY 2019 University of Western Brittany, BREST
Sociable Spaces in the Long Eighteenth Century (1650-1850) from Present-day Perspectives: Europe and its Imperial Worlds
Scientific committee:
Prof. Pascal BASTIEN, UQAM, Canada, Directeur du GRHS
Dr Valérie CAPDEVILLE, Université Paris 13, France, Présidente du Conseil scientifique du GIS Sociabilités
Prof. Michèle COHEN, Professeur Emérite, Richmond University, London, UK
Prof. Annick COSSIC, UBO, Brest, France, Directrice du GIS Sociabilités
Prof. Brian COWAN, McGill University, Canada, Président du Conseil de Groupement du GIS Sociabilités
Prof. Monique ELEB, Professeur Honoraire, Chercheur, Membre du Laboratoire A.C.S de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture Paris-Malaquais, UMR AUSSER, C.N.R.S. / M.C.C n°3329, France
Prof. Eric FRANCALANZA, UBO, Brest, France, Directeur du CEcJI
Prof. Alain KERHERVE, UBO, Brest, France, Directeur de HCTI
Prof. Mark KNIGHTS, Warwick University, UK
Prof. Miles OGBORN, Queen Mary University London, UK
Dr Kimberley PAGES-JONES, UBO, Brest, France
Prof. Laurent TURCOT, Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire des loisirs et des divertissements, UQTR, Canada
CYCLE DE CONFERENCES
Cultural Transfers in European, Colonial and Global Contexts (1650-1850): the Circulation of Models of Sociability
A Perspective view of Fort William in the Kingdom of Bengal, belonging to the East India Company. Jan Van Ryne (1754).
-- AUTOMNE 2019 --
Vendredi (17h30-19h30), Musée Cognacq-Jay (8 Rue Elzevir, 75003 Paris), salle des conférences. Entrée libre sans inscription.
-- NOUVEAU --
Chaque conférence sera précédée à 17h d’une visite flash par une conférencière du musée explorant la thématique du jour dans leurs collections.
Ces visites sont gratuites sur inscription par email à : reservation.cognacqjay@paris.fr
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-VENDREDI 11 OCTOBRE : Sociabilité et culture matérielle
Ariane FENNETAUX (Université de Paris) : « Lorgnettes, boîtes à priser et étuis : sociabilité de poche au XVIIIe siècle »
Etui à tablettes en forme de violon, Allemagne, c.1750-1760
On voit en Europe au XVIIIe siècle se développer une industrie du luxe et du demi-luxe qui vient se nicher dans tout un ensemble de petits objets portatifs réalisés par les bijoutiers et les bimbelotiers du siècle. Lorgnettes, boîte à dragées ou à priser, nécessaire et étuis sont autant d’accessoires de poches souvent précieux et ingénieux, parfois réalisés en matériaux exotiques, qui remplissent les poches des élégants et des élégantes. Ils leur fournissent tout un outillage adapté aux différentes situations sociales leur permettant de se rendre au théâtre, offrir une prise, noter un engagement. Portés dans la poche, ces accessoires participent à des pratiques de sociabilité ritualisées et permettent, à tout moment, une mise en scène du goût et de l’élégance de leur propriétaire, à la fois par le choix des objets, leur préciosité, leur ingéniosité mais aussi par les gestes minutieux qui sont requis pour les manipuler. Loin d’être futiles, ces accessoires qui sont souvent fustigés pour leur luxe et frivolité, sont donc un véritable condensé des transformations de l’Europe à l’époque depuis l’essor de la sociabilité, jusqu’aux avancées techniques et industrielles en passant par le développement de la consommation ou la construction des empires.
Ariane Fennetaux est maître de Conférences en histoire britannique à l’Université de Paris (ex-Université Paris Diderot). Spécialiste du XVIIIe siècle, ses recherches portent sur la culture matérielle et plus particulièrement le vêtement à l'époque moderne. En 2015 elle a co-édité un ouvrage sur les pratiques matérielles du recyclage au XVIIIe siècle publié chez Routledge The Afterlife of Used Things, Recycling in the Long XVIIIth century. (Routledge 2015). Elle est l'auteur, avec Barbara Burman, de The Pocket: a Hidden History of Women’s Lives 1690-1900 publié chez Yale University Press en 2019.
Discutant : Alexis TADIE (Sorbonne Université)
MUSEE COGNACQ-JAY (8 rue Elzévir 75003 Paris). Salle de conférences.
Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert, Rambuteau - Bus : 29, 69, 76, 96
Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.frLa conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen): B122
Ecouter le podcast de la conférence en cliquant sur le lien ci-dessous:
https://ubotube.univ-brest.fr/videostream/video/a/
-VENDREDI 22 NOVEMBRE : Sociabilité et marché de l’art
Patrick MICHEL (Université de Lille) : « Le cabinet du collectionneur au XVIIIe siècle : espace de l’échange, de la circulation des idées, des savoirs et des objets »
Augustin de Saint-Aubin d’après Gabriel de Saint-Aubin, gravure, Amateurs dans un cabinet,
Frontispice du catalogue de la vente Dezallier d’Argenville (1766).Dans son Spectacle de la Nature, l’abbé Pluche fait dire à l’un de ses protagonistes : « Ouvrons à présent ces armoires souterraines, & voyons ce qu’elles contiennent. Mais puisque nous avons à notre disposition le cabinet de M. le comte, parcourons, si vous voulez, une partie des différentes loges où il a disposé par ordre les échantillons de la plupart des choses que nous tirons de dessous terre. (…) ». Une telle citation nous introduit à la notion de cabinet comme espace de la pratique savante. Mais plus on avance dans le siècle, plus on constate une modification du statut des collections. Qu’il s’agisse du cabinet du naturaliste, de l’antiquaire, de l’amateur d’estampes ou bien encore de dessins ou de tableaux, celui-ci accorde une place grandissante à des fonctions telles que la recherche, le partage des savoirs et la pédagogie, affirmant la dimension cognitive des cabinets. Ceux-ci deviennent au XVIIIe siècle, un lieu de la sociabilité mondaine, au même titre que les salons, les clubs, les cafés, les sociétés savantes, voire les loges maçonniques. Une gravure d’Augustin de Saint-Aubin, d’après un dessin de Gabriel de Saint-Aubin formant frontispice du catalogue de la vente Dezallier d’Argenville en 1766, illustre parfaitement cette notion de partage du savoir en société qui sera le fil conducteur de notre conférence. Mais au-delà de la fréquentation des cabinets, la formation d’une collection et son organisation donnent lieu à un intense commerce épistolaire ce qui montre bien que la réunion d’objets qu’il s’agisse d’objets d’art ou de spécimens d’histoire naturelle dans un cabinet doit poursuivre un but premier : la communication qui contribue aux progrès de la connaissance. Notre propos sera donc dans le cadre de cette conférence de mettre en évidence le cabinet du collectionneur comme un espace de l’échange, de la circulation des idées, des savoirs et des objets.
Patrick Michel est professeur d’Histoire de l’art moderne à l’Université de Lille depuis 2005, spécialiste de l’histoire du collectionnisme aux 17e et 18e siècle. Il a également mené de nombreuses recherches et publications sur l’histoire du marché de l’art en France au XVIIIe siècle. Ses travaux portent également sur l’histoire de la sociabilité savante et l’histoire de la peinture française du XVIIIe siècle. Ses principales publications sont : Mazarin, prince des collectionneurs. Les collections et l’ameublement du cardinal Mazarin (1602-1661) : histoire et analyse, Paris, RMN, 1999. Le Commerce du tableau à Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Acteurs et pratiques, Lille, Presses du Septentrion, 2007. Peinture et Plaisir. Les goûts picturaux des collectionneurs parisiens au XVIIIe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (collection « Art et société »), 2010. On lui doit également l’édition critique du Journal de voyage à Paris d’un jeune noble savoyard, Joseph-Henry Costa, en 1766-1767 (Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2013).
Discutante : Annick LEMOINE (Musée Cognacq-Jay)
MUSEE COGNACQ-JAY (8 rue Elzévir 75003 Paris). Salle de conférences.
Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert, Rambuteau - Bus : 29, 69, 76, 96
Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.frLa conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen): B122
Ecouter le podcast de la conférence en cliquant sur le lien ci-dessous:
https://ubotube.univ-brest.fr/videostream/video/p/
-VENDREDI 13 DECEMBRE : Sociabilité et célébrité
CONFERENCE A. Lilti / B. Cowan ANNULEE ET REPORTEE AU PRINTEMPS 2020, remplacée par :15h-16h30 - Brian COWAN (Mc Gill): “The Politics of Celebrity in Post-Revolutionary Britain"
Entrée libre sans inscription
Conférence en anglais
Discutant : Dr. Pierre Labrune (Sorbonne Université)
MUSEE COGNACQ-JAY (8 rue Elzévir 75003 Paris). Salle de conférences.
Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert, Rambuteau - Bus : 29, 69, 76, 96
Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.frLa conférence à deux voix initialement prévue en mai 2020 est reprogrammée au vendredi 11 décembre 2020 à 18h à la Maison de la Recherche -Sorbonne Université (Paris, 6e).
Antoine LILTI (EHESS) : « De la sociabilité à la célébrité : l’espace public des Lumières »
Les travaux sur l’espace public au XVIIIe siècle ont beaucoup insisté sur les pratiques de sociabilité : salons, académies, réseaux de correspondance. L’espace public était ainsi perçu comme la continuation de la République des lettres. Nous pouvons désormais en avoir une vision différente. La grande transformation du XVIIIe siècle est liée à la "révolution médiatique" marquée par le développement rapide de la culture de l’imprimé, la multiplication des journaux et la circulation des images. Ces mutations ont des racines qui remontent au XVIe siècle mais prennent une forme nouvelle au cours du XVIIIe siècle. La culture de la célébrité en est un des traits les plus notables. Nous aborderons quelques-uns de ses aspects et la façon dont elle a modifié les pratiques de sociabilité traditionnelle.
Antoine Lilti est directeur d’études à l’EHESS. Il a publié Le Monde des salons, sociabilité et mondanité à Paris au XVIIIe siècle, Fayard, 2005 ; Figures publiques. L’invention de la célébrité (1750-1850), Fayard, 2014, et L’Héritage des Lumières. Ambivalences de la modernité, EHESS/Gallimard/Seuil, 2019.
Jean-Jacques Rousseau en costume arménien,
d'après une copie attribuée à Gérard. Samuel Johnson by Joshua Reynolds (1775)
Brian COWAN (Mc Gill University): “Histories of Fame and Celebrity in Early Modern Perspective” Conférence en anglais
The history of fame and the history of celebrity are related, but distinct, fields of inquiry. The history of celebrity as a particularly modern form of fame has become the focus of many new studies that seek to locate its emergence at various points in the later eighteenth and nineteenth centuries. I argue that celebrity formation is best understood as an aspect of a longer-term history of fame and publicity that developed slowly over the course of the early modern era. The emergence of print culture and the commercial theatre, and of publics for them, in the sixteenth and seventeenth centuries provided the basis for the making of modern celebrity in the eighteenth and nineteenth centuries. Celebrity is therefore better understood not as a radical rupture in the longue durée history of fame, but as a product of long-term transformations in the history of public and private identities.Brian Cowan est professeur associé d’histoire à l’université de McGill, Canada. Spécialiste de la première modernité britannique et européenne, il est l’auteur de The Social Life of Coffee: The Emergence of the British Coffeehouse (Yale University Press, 2005); il a dirigé la publication de The State Trial of Doctor Henry Sacheverell (Wiley-Blackwell, 2012); il a participé à l’écriture multigraphe de l’ouvrage collectif Interacting with Print: Elements of Reading in the Era of Print Saturation (University of Chicago Press, 2018). Il prépare actuellement la publication de l’un des volumes de The Cultural History of Fame (Bloomsbury Academic), consacré à l’époque des Lumières.
Discutante : Annick COSSIC (UBO Brest)
MUSEE COGNACQ-JAY (8 rue Elzévir 75003 Paris). Salle de conférences.
Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert, Rambuteau - Bus : 29, 69, 76, 96
Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.frLa conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen): B122
-- PRINTEMPS 2019 --
-VENDREDI 22 MARS (16-18h), Musée Cognacq-Jay (Paris).
Lucy PELTZ (Senior Curator of 18th-Century Portraits and Head of Collections Displays at the National Portrait Gallery, London): "Extra-illustration and the Social Rituals of Bibliophilic Exchange in late eighteenth-century England"
All authors are at the mercy of their readers. In the eighteenth century, this realization created a tension among genteel authors whose response to the anonymous nature of reading was inextricably linked to the material qualities of their books as commodities. These anxieties can be traced in the social politics of presentation books within Horace Walpole’s bibliophilic circle. This lecture examines the production and reception of customized books, particularly those collected, inscribed and extra-illustrated by Richard Bull. Bull’s deferential annotations and innovative practice of extra-illustration turned his books into personalized artefacts, rich in emotional investment and individualized experience. These books serve as an instructive diagnostic of the socio-economic culture of gift exchange that underpinned the rhetoric of eighteenth-century amateurism and sociability and thus helped to assert both author and extra-illustrator’s gentility.Lucy Peltz is Senior Curator of 18th Century Portraits and Head of Collections Displays (Tudor to Regency) at the National Portrait Gallery, London. Her book Facing the Text: Extra-illustration, Print Culture, and Society in Britain 1769-1840, was published by the Huntington Library Press, California in 2017, a publication for which she just received the 2019 Historian of British Art Book Award. Over the last two decades she has published widely on extra-illustration, amateur printmaking, collecting, antiquarianism and masculine sociability. She has been a Curator at the National Portrait Gallery for 17 years and has curated a number of exhibitions including “Brilliant Women: Eighteenth Century Bluestockings” (2008, Thomas Lawrence: Regency Power and Splendour (2010-11) and “Gainsborough’s Family Album” (2018-19) in each case with accompanying publications. She is currently working on a major redevelopment and refurbishment of the displays at the National Portrait Gallery as well as towards exhibitions on Hogarth’s People and the Art of Abolition.
Discutante : Dr. Kimberley PAGE-JONES (UBO Brest)
MUSEE COGNACQ-JAY (8 rue Elzévir 75003 Paris). Salle de conférences.
Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert, Rambuteau - Bus : 29, 69, 76, 96
Inscription obligatoire. Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.frLa conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen), salle B122
-VENDREDI 5 AVRIL (16-18h), Musée Cognacq-Jay (Paris).
Bertrand VAN RUYMBEKE (Professeur de civilisation américaine à l'Université de Paris 8 et membre senior de l'IUF) : "L'Amérique au concours. Les Académies en France et le Nouveau Monde au XVIIIe siècle"
Chastellux, François-Jean de. Discours sur les avantages ou les désavantages qui résultent pour l'Europe de la découverte de l'Amérique,
objet du prix proposé par M. l'abbé Raynal, par M. P***, vice-consul à E*** (1787).
A Map of the British and French settlements in North America. [London] J. Hinton [1755] @Library of CongressDans les années 1770 et 1780, plusieurs Académies proposèrent des sujets de concours sur les conséquences de la découverte du Nouveau Monde et sur la Révolution américaine. Ces concours suscitèrent une véritable réflexion collective autour de l’Amérique, de l’esclavage, de la colonisation et de la naissance de la république états-unienne. Cette conférence portera plus particulièrement sur quatre de ces concours, tenus dans les Académies de Lyon, Toulouse, Pau et Paris, en abordant le contexte de l’organisation et du choix des sujets, tout comme les mémoires qui furent adressés aux Académies ou tout simplement publiés sans que leurs auteurs aient concouru. Elle montrera combien ces concours reflètent un véritable engouement des élites régionales et parisiennes envers les questions liées à la colonisation des Amériques et la naissance des Etats-Unis.
Bertrand Van Ruymbeke est Professeur de civilisation américaine à l'Université de Paris 8 et membre senior de l'Institut Universitaire de France. Il est l'auteur de L'Amérique avant les Etats-Unis. Une histoire de l'Amérique anglaise 1497-1776 (Flammarion, 2013) et de Histoire des Etats-Unis. De 1492 à nos jours (Tallandier, 2018).
Discutant : Dr. Thierry RENTET (Université Paris 13)
MUSEE COGNACQ-JAY (8 rue Elzévir 75003 Paris). Salle de conférences.
Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert, Rambuteau - Bus : 29, 69, 76, 96
Inscription obligatoire. Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.frLa conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen), salle B122
Ecouter le podcast de la conférence en cliquant sur le lien ci-dessous :
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-VENDREDI 17 MAI (16-18h), Musée Cognacq-Jay (Paris).
Stéphane VAN DAMME (Professeur, titulaire de la chaire d'histoire des sciences et des savoirs à l'Institut universitaire européen de Florence, Italie) : "Globaliser la culture antiquaire française : Paul Lucas, marchand, espion et collectionneur au seuil des Lumières"
Voyage su Sieur Paul Lucas, fait par ordre du Roi dans la Grêce, l'Asie Mineure, la Macédoine et l'Afrique.
Tome premier. Amsterdam, 1714.
Descriptions de l'Égypte, du Nil et des montagnes de Derne en la Haute-Égypte. 1719 @bibliothèque arsenalDans les dernières décennies, délaissant l'histoire locale ou nationale, les historiens de la culture antiquaire se sont tournés vers l'histoire globale (world antiquarianism). Il peut s'agir ainsi de porter attention à la circulation des objets, aux acteurs de cette circulation, ce que l'on peut qualifier de brokers ou de go-betweens pour voir combien l'agrandissement du monde a pu changer la définition des antiquités. A travers la figure du marchand rouennais Paul Lucas (1664-1737) qui a effectué plusieurs voyages en Egypte, en Perse et dans l'empire ottoman à la demande du roi pour rassembler des objets antiques orientaux (pièces, médailles, naturalia) pour le cabinet du roi, on essaiera de comprendre les ambiguïtés de cette politique royale entre espionnage et "archéologie".
Stéphane Van Damme est Professeur, titulaire de la chaire d'histoire des sciences et des savoirs à l'Institut universitaire européen de Florence depuis 2013. Il a été professeur d'histoire moderne au département d'histoire de Sciences Po (2011-2013) et professeur associé à l'Université de Warwick (2007-2009). Il travaille sur l'histoire culturelle des savoirs (XVIIe-XIXe siècle). Ses recherches sont centrées sur l'histoire urbaine et l’histoire des sciences. Il a également travaillé sur les sociabilités urbaines et la circulation des savoirs. Il est l’auteur de Métropoles de papier. Naissance de l’archéologie urbaine à Paris et à Londres (Paris : Les Belles Lettres, 2012), et de A toutes voiles vers la vérité. Une autre histoire de la philosophie au temps des Lumières (Paris : Le Seuil, 2014). Ses travaux les plus récentes comportent un ouvrage en co-édition avec Hanna Hodacks, Kenneth Nyberg: Linnaeus, Natural History and the Circulation of Knowledge (Oxford University Studies in the Enlightenment, 2018) et une monographie à paraître chez Fayard, Les voyageurs du doute. Contester la première globalisation française.
Discutant : Dr. Jean-François DUNYACH (Sorbonne Université)
MUSEE COGNACQ-JAY (8 rue Elzévir 75003 Paris). Salle de conférences.
Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert, Rambuteau - Bus : 29, 69, 76, 96
Inscription obligatoire. Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.frLa conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen), salle B122
Ecouter le PODCAST de la conférence en cliquant sur le lien ci-dessous:
https://ubotube.univ-brest.fr/videostream/video/s/_________________________________________________________________________
ATELIERS
14-19 juillet: ISECS International Congress on the Enlightenment (EDINBURGH, UK)
Panel title: "Unruly Sociability: Gender and Constructions of Identity"
Chair: Emrys Jones (King's College London, UK)-Kimberley Page Jones (UBO Brest, France): Mary Wollstonecraft and S.T. Coleridge: fin de siècle travel writing and the construction of the European 'Other'
-Katherine Aske (PhD, UK): Making Friends with Fairies: Social Spaces in Eighteenth-Century Fairytales
-Susanne Schmid (Berlin Freie Universität, Germany): Nagging and Cantankerous: Ill-Humoured Women-Mascha Hansen: (Greifswald Universität, Germany): 'A zig-zag path of communication': Sociable Conversation and the Scribbling Self in Burney’s Life Writing
- 2018
CYCLE DE CONFERENCES
Cultural Transfers in European, Colonial and Global Contexts (1650-1850): the Circulation of Models of Sociability
A perspective view of Fort William in the Kingdom of Bengal, belonging to the East India Company. Jan Van Ryne (1754).
-- AUTOMNE 2018 --
-VENDREDI 5 OCTOBRE (16-18h), Musée Cognacq-Jay (Paris).
Commerce, modes et pratiques sociales en Europe au XVIIIe siècle- Pierrick POURCHASSE (Université de Bretagne Occidentale, UBO Brest) : "L'intégration des migrants du Nord de l'Europe dans les communautés marchandes des ports français au XVIIIe siècle"
Portrait de Dominique-René Deurbroucq (1715-1782),
Ecuyer. Négociant. Par Pierre-Bernard Morlot (1753)
Pierrick Pourchasse est professeur d'histoire moderne à l'Université de Bretagne occidentale, spécialiste d'histoire économique, tout particulièrement des relations commerciales dans l'espace nord-européen au XVIIIe siècle. Parmi ses publications, Le commerce du Nord. La France et le commerce de l’Europe septentrionale au XVIIIe siècle (2006) ; Les circulations internationales en Europe 1680-1780 (2010), en co-direction avec Pierre-Yves Beaurepaire ; et La guerre, la mer et les affaires. Enjeux et réalités maritimes de la Révolution française (2017), en co-direction avec Anne De Mathan et Philippe Jarnoux.
- Michael NORTH (Universität Greifswald, Allemagne) : "The debate on French and English fashions in Eighteenth Century Germany"
London Buck. Journal des Luxus und der Moden. (November 1791)
Michael North est Professeur et Titulaire de la Chaire d’Histoire Moderne à l’Université de Greifswald (Allemagne) depuis 1995, il est Docteur Honoraire de l’Université de Tartu et Directeur du programme d’Etudes international « Baltic Borders ». Spécialiste de l’histoire financière et monétaire, et de l’histoire commerciale et culturelle des pays d’Europe du nord, il est l’auteur de nombreuses publications, dont : The Baltic: A History (2015). Artistic and Cultural Exchanges between Europe and Asia 1400‐1900 (2010). Material Delight and the Joy of Living: Cultural Consumption in Germany in the Age of Enlightenment (2008).
Discutant : Dr. Jean-François DUNYACH (Sorbonne-Université)
MUSEE COGNACQ-JAY (8 rue Elzévir 75003 Paris). Salle de conférences.
Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert, Rambuteau - Bus : 29, 69, 76, 96
Inscription obligatoire. Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.frLa conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen), salle B122
-VENDREDI 9 NOVEMBRE (16-18h), Musée Cognacq-Jay (Paris).
Art et sociabilité en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle : la ‘conversation piece’Kate RETFORD (Birkbeck College, University of London) : "Talking Pictures: Sociability in the Eighteenth-Century British Conversation Piece"
Tea Party at Lord Harrington's House, St. James's, Charles Philips (1730)
Kate Retford is Professor of History of Art at Birkbeck College, University of London. She has published widely on eighteenth-century British art, particularly on the portraiture of the period and the country house art collection. Her work includes The Art of Domestic Life: Family Portraiture in Eighteenth-Century England (2006) and Placing Faces: The Portrait and the English Country House in the Long Eighteenth Century, co-edited with Gill Perry et al. (2013). Her new book on the eighteenth-century British conversation piece, The Conversation Piece: Making Modern Art in Eighteenth-Century Britain, was published by Yale University Press for the Paul Mellon Centre for Studies in British Art last year (2017). She is currently working on an edited volume on the Georgian London Town House with Susanna Avery-Quash for Bloomsbury Academic; and a new book project on print rooms in eighteenth-century houses.
Discutante : Dr. Emilie BECK SAIELLO (Université Paris 13)
MUSEE COGNACQ-JAY (8 rue Elzévir 75003 Paris). Salle de conférences.
Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert, Rambuteau - Bus : 29, 69, 76, 96
Inscription obligatoire. Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.fr
La conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen), salle B122
- VENDREDI 7 DECEMBRE (16-18h), Maison de la Recherche (Paris).
Sociabilité et transferts culturels dans l’Empire britannique : entre tradition et modernité
Prof. Mrinalini SINHA (University of Michigan, USA) : "Undoing Imperial Sociability: The Indianization of an Imperial Institution and the Limits of Cultural Transfers"
Mrinalini Sinha is Alice Freeman Palmer Professor in the Department of History and Professor (by courtesy) in the Departments of English Language and Literature and Women’s Studies at the University of Michigan, Ann Arbor. She has written on various aspects of the political history of colonial India, with a focus on anti-colonialism, gender, and transnational approaches. She is the author of Colonial Masculinity: The ‘manly Englishman’ and the ‘effeminate Bengali’ in the late nineteenth century (1995) and of Specters of Mother India: The Global Restructuring of an Empire (2006) that won the Joan Kelley Memorial Prize from the American Historical Association and the Albion Book Prize from the North American Conference of British Studies. She is a recipient of the John Simon Guggenheim Memorial Fellowship for work on a new book project with the working title, “Complete Political Independence: The Curious History of a Nationalist Indian Demand.”
Discutante : Dr. Valérie CAPDEVILLE (Université Paris 13)
MAISON DE LA RECHERCHE (28, rue Serpente 75006 Paris). Salle D116
Métro : Odéon, Saint-Michel ; Bus 21, 86, 38
Inscription obligatoire. Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.frLa conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen), salle B122
Ecouter le podcast de la conférence en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://ubotube.univ-brest.fr/videostream/video/conf/
-- PRINTEMPS 2018 --
- LUNDI 26 FEVRIER, 14h-16h (heure française), Musée Cognacq-Jay (Paris).
Prof. Evan HAEFELI (Texas A&M University) : "Roman Catholics in the Protestant Empire: Thoughts on British Sociability and Anti-Popery"Discutant : Dr Charles WALTON (Warwick University)
Le professeur Haefeli est historien, titulaire d'un PhD de l'Université de Princeton, et a enseigné à Princeton, Tufts, Columbia University et la London School of Economics. Sa recherche porte sur la tolérance religieuse dans l'Empire britannique au cours du long dix-huitième siècle ainsi que sur l'anti-papisme, en particulier dans l'Amérique coloniale.
MUSEE COGNACQ-JAY (8 rue Elzévir 75003 Paris). Salle de conférences.
Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert, Rambuteau - Bus : 29, 69, 76, 96
Inscription obligatoire. Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.fr
La conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen) en salle C 204.
- LUNDI 26 MARS, 14h-16h (heure française), Musée Cognacq-Jay (Paris)
Dr Vanessa ALAYRAC-FIELDING (Université Lille 3) : "'Bearing away to Europe’s happier Shores the odorous Tea': exoticism, tea and new models of sociability"
Draft Trade card of George Harris, grocer & tea dealer. Morgan & Wright (c. 1795)Discutante : Dr. Elisabeth Martichou (Université Paris 13)
Vanessa Alayrac-Fielding est Maître de Conférences HDR en civilisation britannique, agrégée d’anglais et ancienne élève de l’ENS Cachan. Ses domaines de recherche sont les suivants: histoire des idées et arts visuels en Grande-Bretagne au 18e siècle, orientalisme, culture matérielle, histoire du goût chinois et de la représentation de la Chine en Angleterre. Elle a coordonné entre 2013 et 2017 le programme ANR Jeune Chercheur CATHAYA : "Transferts culturels et esthétiques croisées entre l’Europe et la Chine aux XVIIe et XVIIIe siècles".
MUSEE COGNACQ-JAY (8 rue Elzévir 75003 Paris). Salle de conférences.
Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert, Rambuteau - Bus : 29, 69, 76, 96
Inscription obligatoire. Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.fr
La conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen) en salle B 122.
- VENDREDI 13 AVRIL, 14h-16h (heure française), Maison de la Recherche (Paris).
En association avec le "Séminaire franco-britannique d'histoire" (Sorbonne Université).
Prof. Susanne SCHMID (Berlin Free University) : "'We dined upon the very edge of the crater': British Women Travellers in Italy, Sociability and Cultural Transfer"
Eruption of Vesuvius, View from Naples (1792), Giovanni Battista Lusieri (c. 1755-1821)Discutante : Prof. Marie-Madeleine Martinet (Sorbonne Université)
Le professeur Susanne Schmid enseigne l'histoire culturelle et la littérature britannique à l'Institut d'Etudes anglophones (Institute for English Language and Literature) de l'Université Libre de Berlin (Freie Universität Berlin). Elle a également enseigné dans diverses universités allemandes, britanniques et américaines (telles Salford, Princeton et Greifswald). Ses publications portent sur la réception du romantisme britannique en Europe, en particulier de l'oeuvre de P. B. Shelley, sur les salons littéraires britanniques de la dernière partie du long dix-huitième siècle et sur un certain nombre de pratiques culturelles essentielles à l'élaboration d'un modèle de sociabilité.
MAISON DE LA RECHERCHE (28, rue Serpente 75006 Paris). Salle D040.
Métro : Odéon, Saint-Michel ; Bus 21, 86, 38
Inscription obligatoire. Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.fr
La conférence sera retransmise à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen) en salle C206.
Ecouter le PODCAST de la conférence en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://ubotube.univ-brest.fr/videostream/video/conf-gis-schmid/
ATELIERS
9 mars : Sociability in Britain and its Empire, c.1600-c.1850 workshop. University of Warwick (organisateurs : Prof. Mark Knights & Dr Tina Lupton, Warwick)
Keynote : Dr Valérie Capdeville (Université Paris 13) : "The Colonial Destiny of Gentlemen’s Clubs in British America (1720-1770)"
22-25 mars : 49th ASECS ANNUAL MEETING (Orlando, FL) : Sociability and Identity (organisateurs : Dr Valérie Capdeville, Université Paris 13 et Dr Ian Newman, University of Notre Dame, Indiana)
Intervenants :
-Markman ELLIS (Queen Mary University London, UK) : "Reforming Gendered Identity in the Coffee-House : the Case of Charles Macklin’s British Inquisition (1753)"
-Stéphane JETTOT (Sorbonne University, France) : "Family History Writings and Social Networks"
-Allison TURNER (University of Chicago) : "At the Risk of Feeling: Sympathy and the Actuarial Novel"
COLLOQUES
24-25 mai : BREST, UBO, France : Premières Lettres/First Letters
(HCTI/CECJI, organisateurs : Dr Catherine Ripault-Thomas et Prof. Alain Kerhervé)
31 mai - 1 juin : UNIVERSITE DE GREIFSWALD (Allemagne) : Sociable Encounters: British Sociability in Enlightenment Europe (organisateurs : Professor Dr. Sebastian Domsch et Dr Mascha Hansen)