Video clips / blog articles

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Video Clips

Created by the audiovisual service of the UBO (the DUN), these video clips contrast eighteenth-century objects and practices of sociability with today’s practices. Reflecting on eighteenth-century sociable practices should also make us think of how and why we use these forms of sociability today and what values we attached to these objects and practices.

  • Annick Cossic on the town of Bath, spa culture and politeness:

https://ubotube.univ-brest.fr/videostream/video/annick_cossic/

  • Kimberley Page-Jones on the politics of prize-fighting in Britain:

https://ubotube.univ-brest.fr/videostream/video/kimberley_pagejones/

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Gallica billets 

Gallica is a digital library created by the Bibliothèque nationale de France (BnF)  in 1997. It gathers millions of digitized materials from the BnF and its partners' collections. The BnF makes use of these vast resources to share knowledge through the Gallica blog. Below are the blog articles stemming from the DIGITENS project research activities (in French).

Gallica

 

À la période des Lumières, la lettre devient le lieu où s’invente une nouvelle liberté de penser. Le siècle des correspondances voit ainsi se développer des amitiés épistolaires qui font le bonheur des écrivains, des philosophes et des hommes et femmes de lettres, parmi lesquels Voltaire, Rousseau, Mme du Deffand, Julie de Lespinasse ou encore Mme d’Épinay. L’écriture épistolaire se fait le terrain d’exercice favori d’une pensée en progrès.

Qu’est-ce qui pousse l’individu à rechercher la compagnie de ses semblables ? Des gilets jaunes à la pandémie, l’actualité sociale, politique et sanitaire de ces derniers mois nous fait réfléchir plus que jamais à notre besoin de sociabilité, cette aptitude de l’individu à fréquenter agréablement ses semblables, aptitude qui se décline néanmoins différemment d’une nation à l’autre.

Le 15 novembre dernier, l’ouvrage de Christine Velut, Murs de papier, (BnF éditions) a été distingué par le prix des librairies de livre d’art et du beau livre 2018. Sous la forme  d’un répertoire de motifs, ce livre nous invite à explorer la collection d’échantillons de papiers peints entrés à la Bibliothèque Nationale, à la faveur de la législation révolutionnaire du 19 juillet 1793 : celle-ci incitait les manufacturiers à y déposer leurs créations, pour se protéger de la contrefaçon.

 A la fin des années 1790, une mode va en quelque sorte faire pénétrer l’extérieur dans les intérieurs ; la végétation devient foisonnante et la nature reprend ses droits par sa luxuriance : de véritables jardins se déploient dans les maisons, donnant jusqu’à l’illusion de treillages par l’utilisation de trompes-l’œil.  
Les représentations de fleurs sur les papiers peints se font aussi l’écho de la mode textile : aux fleurs, en toile de fond en quelque sorte, s’ajoute la trame textile qui suggère une texture en transparence, basin, linon batiste ou tulle.

Dans le cadre du projet européen Digitens auquel collabore la BnF, portant sur les sociabilités britanniques au 18ème siècle, des marque-pages ont été édités à l'effigie des silhouettes de mode anglomane, échappées des pages du premier journal de mode français, le Magasin des modes nouvelles françaises et anglaises. Nous vous proposons de retracer ici la fureur anglomane qui s'est emparée du vestiaire parisien dans la deuxième moitié du 18ème siècle, et d'exposer ici quelques-unes de ses pièces maîtresses.

Quand une grande Dame tenant l’un des plus célèbres Salons s’éprend au soir de sa vie d’une Gloire venue d’Angleterre. Rencontre au sommet de deux grands esprits qui tout en ne s’aimant pas vraiment se sont beaucoup aimés.

En Europe, dès la fin du XVIe siècle, des hommes de sciences ou des amateurs commencent à constituer des collections qu’ils rassemblent dans des meubles ou dans des pièces adaptées de leur demeure, tels les studiolo italiens ou les Wunderkammer allemands. Ces premiers cabinets de curiosité permettent d’exposer des choses rares et singulières, qui sont parfois également des objets d’étude. Végétaux, minéraux, fossiles, animaux empaillés, coquillages et insectes prennent place dans des herbiers, dans des tiroirs ou dans des vitrines, à côté d’objets archéologiques, de médailles, de camées, de pierres, d’armes ou d’œuvres d’art. Certains objets scientifiques ou ethnographiques proviennent de voyages, de même que des plantes exotiques, traduisant l’intérêt porté à la découverte du monde et à l’exploration au cours du XVIIIe siècle.